Le conformisme social

Il arrive parfois que l’influence sociale nous entraîne à nous conformer, c’est à dire à adopter la norme de l’autre pour éviter le conflit. 

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Pour beaucoup de personnes, le concept de conformisme a une connotation négative. Or, être conforme, c’est simplement choisir quelque chose de socialement acceptable. Si je suis une femme et que je décide de mettre une jupe, je suis en conformité avec la norme qui accepte qu’une femme puisse porter une jupe. Si je suis un homme, je ne serait en conformité que si ma jupe est un kilt et que je suis soit en Écosse, soit Écossais. Dans le cas contraire, je serais e,n déviance par rapport à la nome. 

Une même personne peut se montrer en conformité ou en déviance sur une multitude de comportements, et tous, nous oscillons de l’un à l’autre selon les situations et notre vision du monde. 

Ces jugements que nous portons sur nous mêmes, entraînent l’opinion que nous avons de nous mêmes. 

La plupart du temps, nous nous jugeons par rapport à un modèle, à un idéal de nous. Imaginons un basketteur qui a comme modèle ou idéal Mikaël Jordan. Ne parvenant pas à atteindre le niveau de la norme qu’il s’est fixé par croyance que tout basketteur doit être Mickaël Jordan ou rien, l’estime qu’il aura de lui s’affaiblira. Il finira par croire qu’il est un mauvais basketteur et pour, correspondre à l’image qu’il se fait de lui, il ne pourra que devenir de plus en plus mauvais. 

Nous avons tous plus besoin d’être « cohérent » que « correct ». Nous ne supportons pas l’incohérence de nos opinions ou de nos comportements. Et parce que nous ne les supportons pas, nous faisons tout ce que nous pouvons pour rétablir l’équilibre. 

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