La psychogénéalogie est un outil, inscrit dans une démarche de découverte de soi, de développement personnel. Elle donne un nouvel éclairage et enrichit une démarche d’accompagnement orientée solution, telle que je la propose. Cette approche est particulièrement intéressante quand les problématiques sont liées à la place et au rôle que nous occupons, que nous voulons occuper, autant dans la famille que dans la société, quand nous sommes « englués » dans une situation qui nous apparaît sans solution, quand nous avons à faire un choix, monter un projet.
Les objectifs
L’analyse transgénérationnelle peut intervenir au cours de toute problématique, que ce soit dans l’optique de gérer un conflit, de se reconvertir, de faire un choix, etc… Elle permet de:
– Donner du sens à ses choix et à ses comportements;
– Franchir une étape difficile;
– Faire le point dans son parcours;
– Comprendre et résoudre un conflit;
– Trouver sa place et son rôle.
Chacun de nous est le maillon d’une longue chaîne et l’analyse transgénérationnelle fait un parallèle entre le vécu émotionnel des ancêtres et les malaises actuels de la personne qui cherche une solution à une problématique présente.
Le transmission d’une génération à une autre est parfois consciente, parfois en dehors de la volonté de celui qui transmet et de celui qui reçoit.
Le génogramme et le génosociogramme
L’analyse transgénérationnelle s’appuie sur la construction du génogramme ou du génosociogramme.
Le génogramme est le graphique schématique de sa famille, sur lequel on fait figurer les ascendants et descendants, le plus souvent sur trois générations, en indiquant les prénoms et les dates importantes, en ajoutant aussi les événements essentiels, les métiers, les lieux de vie, les causes des décès, les ententes et mésententes et les secrets de famille.
Sur un génosociogramme, on replace également les grands événements historiques, telles que les guerres, les migrations.
Le travail sur l’arbre se construit petit à petit, en mobilisant sa mémoire (qu’on annonce parfois défaillante) et les renseignements que l’on va puiser auprès des siens (parents, grands-parents, cousins, oncles…). Nul besoin de devenir généalogiste, car ce qui importe est de prendre conscience de ce que l’on nous a transmis et des moyens de cette transmission.
La démarche
Au premier entretien d’une demande d’analyse transgénérationnelle, vous me parlez de votre famille, dans l’ordre, le désordre, à l’endroit à l’envers…. comme les membres de votre famille se présente à votre esprit.
À la suite de cette image donnée, je vous propose de commencer à dessiner votre génogramme ou génosociogramme. La différence va dépendre de l’exposition que vous m’avez faite de votre famille. Les événements historiques régionaux, nationaux ou internationaux ne sont parfois pas essentiels à placer.
Il m’arrive d’émettre, à ce stade du travail, une hypothèse quant à la problématique pour laquelle vous êtes venu(e) me consulter en transgénérationnel. Ce que je dis, n’est qu’une hypothèse et comme toute hypothèse des sciences humaines, elle donne une indication sur l’anticipation du résultat. Elle n’est vraie que si elle explique et donne du sens à la quête personnelle. Autrement dit, si elle vous intéresse, on la maintient ; si elle ne vous « parle » pas, on la laisse de côté.
Pour tracer votre arbre, je vous indique les codes maintenant pratiquement universellement reconnus par tous les praticiens en transgénérationnel.
Pendant le tracé, je vous laisse commenter ce travail. Je vous questionne (questions ouvertes ou fermées) également pour accéder à plus de détails.
Ce sont les oublis, les manqués, les lapsus… tout ce qui vous vient de l’inconscient vers le conscient qui va vous permettre de travailler.
Cela peut prendre une ou plusieurs séances.
Il vous appartient ensuite de compléter le tracé par une recherche auprès des membres de votre famille.
L’arbre n’est jamais complet, mais il indique un contenu factuel, un contenu abstrait et un contenu caché. C’est à partir de ces contenus qu’apparaît la prise de conscience de nos comportements et la possibilité du changement à initier pour résoudre la question posée au début du travail.