On parle souvent de pensées positives, d’attitude positive. Mais on oublie parfois que penser positif ne sert à rien si on n’a rien à proposer de vrai. De plus, le positif n’est pas le sublime, le sensationnel, l’extraordinaire. Le positif est ce qui nous appartient et qui est assorti d’exemples que nous avons vécus.
Pourquoi penser positivement ?
Quand on pense positif, on remonte l’estime de soi. Et comme on remonte l’estime de soi, on a plus confiance en soi. Et comme on a confiance en soi, on est plus heureux.
Comment penser positivement ?
Prendre le temps de penser à des choses positives
Il est plus facile pour nous de penser à des choses négatives comme de se souvenir d’événements négatifs. Pour notre cerveau, c’est comme une évidence. Et plus on « remonte » des idées négatives et plus notre cerveau va nous les redonner ensuite. Les idées négatives ont plus de liens dans notre cerveau que les idées positives.
Il faut donc inverser la tendance et se rapprocher d’un équilibre entre le bon et le mauvais. Les deux font partie de notre expérience de vie.
Il faut donc au début de la journée, à la mi-journée ou le soir, re-penser à tout ce que nous avons vécu de joyeux, d’heureux ou de bien simplement. Les bonjour des collègues le matin, le sourire de notre boulanger·ère, la politesse de l’automobiliste qui nous a laissé passer, le rire que l’on a partagé avec un proche …. Tout ces petits riens qui font un grand tout, comme un rayon de soleil, simple et beau.
En travaillant quotidiennement sur ces rappels positifs, notre cerveau va pendre en compte ces rappels et renforcer leurs liens.
Ainsi, quand vous aurez besoin de positiver parce que l’événement à vivre est complexe ou stressant, ces liens vont devenir des idées positives et vont renforcer votre confiance en vous.
Développer votre capacité à trouver le bien
Certaines personnes envisagent les désavantages d’une situation. D’autres trouvent dans chaque situation quelque chose de positif. (Bien sûr, je ne parle pas d’événements traumatisants, mais simplement d’événements quotidiens et quasiment banals). La logique voudrait que l’on puisse avoir les deux perspectives à porter de cerveau, selon le type de situations.
Si votre attitude « naturelle » est de penser négatif avant, pendant ou après l’événement et que cet événement est plus désagréable que dramatique, vous pouvez changer de perspective et adopter un raisonnement qui va vous permettre de prendre en compte de façon de plus en plus facilement l’avantage potentiel d’une situation désagréable.
Exemple : La semaine dernière j’ai crevé un pneu à 50 m de chez moi. J’ai attendu plus de 20 mn la dépanneuse et j’ai du décaler des rendez-vous. ça c’est le côté négatif de la situation, le côté désagréable sans être dramatique. Mais je peux aussi penser que j’ai passé 20 mn à parler à ma voisine qui gentiment à attendu la dépanneuse avec moi. Penser aussi à la chance que j’avais d’avoir pris un contrat d’assurance qui me permettait de prendre en charge ma voiture si près de chez moi. Autrement dit, j’ai équilibré la situation entre le bien et le mal.
Développer votre gentillesse
Rien n’est plus vrai que de dire que si on apporte un peu de joie à quelqu’un, on se donne un peu de bonheur.
Certains parleraient de B.A., de bonnes actions. C’est l’idée. Plus on va multiplier les gestes de gentillesse et plus on va penser que l’on est une bonne personne (et plus ce sera vrai). Autrement dit, on accumule les gestes positifs qui vont engendrer des pensées positives et donc des émotions dites positives.
La gentillesse n’a pas besoin d’être sublime, exceptionnelle. La gentillesse est simple et naturelle. Apporter une tasse de café à notre collègue, prendre des nouvelles du père/mère de votre voisin·e que vous savez à l’hôpital, utiliser les formules de politesse avec nos proches aussi, apprécier la tenue d’un·e ami·e…
Le verre peut être à moitié plein ou à moitié vide. C’est le même niveau du verre. L’attitude positive est un choix que nous pouvons faire le plus souvent possible quand la situation le permet.