Qu’est-ce que le stress ?
Le stress est une réaction normale qui arrive lorsque des changements se produisent. Ces changements agréables ou désagréables sont des déclencheurs et peuvent être d’ordre physique, mental ou émotionnel.
Le stress est utile quand il nous permet d’être plus conscient de notre environnement et donc d’être plus concentré·e pour pouvoir répondre et/ou s’adapter à l’événement physique, mental ou émotionnel.
Le stress fait partie de la vie et se ressent dans le corps, dans les pensées. Nous sommes tous identiques, alors nous ressentons tous du stress. Mais nous sommes aussi tous différent·e·s, alors nous ne réagissons pas tous de la même manière.
Le stress a des degrés divers. Par exemple le stress dit « de routine » que l’on ressent quotidiennement face à notre environnement connu. Le stress plus marqué face à un événement négatif comme une annonce de maladie, une perte d’emploi ou une séparation. Puis le stress traumatique face à des événements catastrophiques.
Et puis il ce que l’on pourrait appeler et on pourrait dire qu’il y a « le bon stress » et le « mauvais stress ».
Le « bon stress » accroît notre énergie, notre concentration et notre vigilance. Notre corps et notre esprit se préparent à s’adapter ou à fuir. C’est le stress avant un examen, un entretien ou un événement heureux comme un mariage ou une naissance. Le bon stress est un stress de courte durée. On s’est adapté·e.
Le « mauvais stress » est quand le niveau devient si important que la pression finit par dépasser notre capacité à y faire face. C’est là qu’il est important d’apprendre à le gérer. Sinon, parce qu’il perdure, il peut devenir chronique. Le stress qui se prolonge dans le temps finit par affecter notre santé tant physique (maux de tête, douleurs, dysfonctionnement sexuel et troubles du sommeil) que mentale (anxiété, nervosité, dépression, attaques de panique). On devient alors très nerveux·se et anxieux·se, distrait·e, irritable, fatigué·e excessivement…
Conseils pour réduire le stress
Quelque soit le stress, bon ou mauvais, on peut apprendre à le réduire, c’est à dire à le gérer de façon consciente et durable.
La première chose à faire est d’apprendre à reconnaître les signes de sa réaction au stress, comme le manque d’énergie, la difficulté à dormir, une consommation excessive ou/et une colère facile.
Il ne fait surtout penser que ce qui nous arrive est un signe de faiblesse ou qu’une personne différente réagirait mieux. Nous ne sommes que des êtres humains, simples êtres vivants avec des forces et des faiblesses.
Ensuite, il faut apprendre à accepter ce que l’on ne peut pas maîtriser, contrôler ou comprendre.
Pratiquer des techniques de relaxation, comme la méditation, l’auto-hypnose, le yoga, le tai-chi… Ces activités peuvent ne prendre que quelques minutes par jour. Il suffit qu’elles soient régulières.
S’affirmer en prenant conscience de nos limites, c’est à dire savoir décider ce qui peut être fait et pas fait en apprenant à dire non
Chercher du soutien social en rencontrant les gens que l’on aime. En partageant ce qui se passe, on peut avoir en retour une nouvelle perspective de notre présent.
Avoir une hygiène de vie tournée vers une alimentation équilibrée, un sommeil adapté, des exercices réguliers.
Se reposer régulièrement en prenant le temps d’être simplement présent à nous même et à notre environnement.
J’ajoute la référence d’une petite application que je trouve extraordinaire : Respirelax+, développée par les Thermes d’Allevard. Elle est légère, efficace, gratuite et sans publicité. Je n’ai aucun avantage matériel à vous transmettre son nom. Simplement le fait que je la trouve très bien faite quand on sent que le stress est ingérable ou difficilement gérable ou que l’on veut simplement retrouver son calme.
Cette application permet une cohérence cardiaque qui alors permet de retrouver son calme, de poser le problème. Pour plus d’explication, je vous donne le lien vers le site des Thermes d’Allevard. https://www.thermes-allevard.com/content/respirelax-0
Mais si on est submergé, dépassé par le stress, il faut alors s’adresser à un psychologue pratiquant les TCC.