Le développement libidinal est, pour Freud, caractérisé par des temps d’évolution, séparés par une période de latence.
Le premier temps de ce développement se finalise par le stade phallique au cours duquel survient le complexe d’Œdipe (appelé complexe d’Électre chez la fille par Jung) et qui se situe vers 3 – 6/7 ans. Ce stade a un rôle fondamental dans la structuration de la personnalité et une influence sur l’évolution de la vie affective, sexuelle, intellectuelle et sociale de l’enfant.
Un « Œdipe » qui se passe bien est une des meilleures assurances d’absence de troubles pathologiques de l’enfance, de l’adolescence et de l’adulte parce que les problématiques qui proviennent des conflits mal résolus à ce stade phallique se fixent et entravent la vie de l’être humain par des conduites d’échecs ou des pathologies douloureuses qui ne concernent pas seulement la vie affective et sexuelle. Ces troubles, avec les manifestations d’angoisses, sont les conséquences d’un complexe d’Œdipe qui a été perturbé et s’est mal déroulé.
Le complexe d’Oedipe a des caractéristiques essentielles et importantes dans le développement psychosexuel de l’être humain.
1.L’enfant passe d’une relation duale à une relation triangulaire.
Au stade phallique, l’enfant quitte la situation duale dans laquelle la mère était la seule à lui fournir ses besoins. En découvrant que le père a la fonction particulière d’être l’amant de sa mère, l’enfant entre dans une situation triangulaire complexe.
Complexe, parce que, autant ce père qui prend sa place, représente une menace potentielle de séparation, autant ce père force l’admiration de l’enfant. L’enfant va désirer être tout pour sa mère. Et pour être ce tout, il va chercher quel peut être le manque de la mère pour le combler. Ce manque fondamental, au niveau symbolique, est le phallus. Quand l’enfant abandonne ce désir de combler le manque de phallus, il est sur la voie de son identification, de son indépendance. C’est en se détachant de sa mère, que l’enfant va reporter ses désirs sur des objets extérieurs et se réconcilier avec le père.
Mais si la mère répond à ce désir de fusion, par des comportements excessivement ambivalents (mère très culpabilisante et très protectrice) associant à cette attitude fusionnelle un déni de la fonction paternelle, l’enfant devient Objet de sa mère et l’individuation ne peut se faire.
Imaginons une mère, qui pour une raison ou une autre, s’attache à son enfant au point de lui donner la place normalement donnée à un partenaire. Imaginons qu’elle cherche à compenser ses manques amoureux en attirant à elle son enfant et que, choquée par ses sentiments et la réponse de l’enfant, elle se mette à la repousser ensuite. De ce va et vient entre rapprochement et éloignement va naitre la culpabilité de l’enfant qui est, dans un premier temps autorisé à ressentir un désir et, dans un deuxième temps, puni par une attitude de rejet. La culpabilité que peut ressentir l’enfant face à cette ambivalence entre rejet et attirance peut être source d’angoisses et la solution peut déboucher sur un caractère obsessionnel de la sexualité.
2.L’enfant accède à la différence des sexes et des générations.
La différence des sexes
La différence des sexes est marquée par leur opposition et c’est cette opposition qui fait la relation entre le complexe de castration et le complexe d’Œdipe. Mais cette différenciation est vécue différemment chez la fille et chez le garçon. Sous la menace de castration, le complexe d’Œdipe vole en éclats, chez le garçon. Par constatation de la castration, la fille entre dans l’Œdipe.
Au stade phallique, l’enfant se focalise sur un point très important de son corps : ses organes génitaux. Il découvre l’existence et l’absence du pénis et pose beaucoup de questions sur la procréation, la sexualité, la grossesse, les relations entre les parents… Faute de comprendre les réponses, il répond à sa manière, ne pouvant admettre ce qui ne correspond pas à sa croyance fondamentale. La fécondation est reliée pour lui à ce qu’il connaît déjà, comme l’ingestion d’aliments, le baiser…
Il recherche les différences anatomiques, il aime montrer son corps et se promener tout nu. Il a besoin de savoir et cherche un objet précieux, inaccessible. Ce sont les prémices de la curiosité intellectuelle. L’enfant reste dans un registre très narcissique. Il investit le pénis de plusieurs qualités, entre autres celle de toute-puissance.
Pour les deux sexes, le complexe de castration vise la réelle assimilation de la différence des sexes et à l’intégration de son propre sexe. Il faut pour cela deux conditions : se dégager de la mère toute puissante puis transformer les fantasmes qui visent à détruire les deux parents en attribuant au père un rôle réparateur envers la mère avec la satisfaction par un pénis vivifiant.
Chez le garçon
L’enfant manifeste envers ses parents deux sortes d’attachements : un attachement objectal, sexuel à l’égard de la mère et une identification au père qui prend une teinte hostile. Le garçon se sait possesseur d’un pénis, investi d’une part en tant qu’instrument de satisfaction sexuelle et d’autre part de symbole de la valorisation narcissique de soi. L’enfant fait tout pour s’assurer la possession de la mère et rencontre dans le père un rival dont il jalouse la réelle supériorité et qu’il surestime en raison de sa signification symbolique.
Donc, au moment de cette découverte des sexes, le garçon va investir narcissiquement le phallus. Son monde se remplit de fantasmes agressifs phalliques qui affirment sa sexualité masculine. Il a, d’une part, une grande affection pour sa mère et d’autre part, une grande jalousie pour son père.
Ces fantasmes œdipiens se développent tout en se heurtant à la réalité, c’est-à-dire à l’infériorité de l’enfant. De là vont naitre des conflits. Et si le père est incapable de supporter l’agressivité inconsciente de son fils, il ne lui permettra pas de devenir viril parce que l’enfant devenu adulte se sentira coupable d’avoir des succès pourtant légitimes.
Par contre, si le père accepte et dépasse cette agressivité, il permettra à son fils de voir que la seule issue est de renoncer définitivement à la mère et de sublimer ses pulsions qui visaient à la conquérir.
Imaginons un garçon qui arrive par son agressivité à éloigner son père de sa mère. Ce garçon ne pourra plus s’identifier au père. Il peut souffrir d’impuissance en associant les femmes dans son inconscient à l’objet œdipien tabou.
Imaginons un autre cas où le père est complètement passif vis-à-vis de cette agressivité inconsciente. L’enfant est alors soumis affectivement au père, et l’enfant peut développer un complexe de féminité, c’est-à-dire une homosexualité inconsciente.
Cette différence des sexes qui apparait, provoque, chez le garçon, l’angoisse de castration, née du résultat de la constatation du manque de pénis. Par cette angoisse de castration, le garçon peut se différencier de la mère. Le sexe a valeur de limite. Il marque la différence et cette différence marque la différence des sexes. L’enfant peut alors sortir de l’Œdipe et entrer dans la phase de latence.
Freud, en 1927, va relier les perversions à la problématique de l’angoisse de castration. La perversion serait la pathologie de la phase phallique, tributaire de l’angoisse de castration.
Le pervers élabore un déni de la différence des sexes sans renoncer à la puissance du Phallus. Ce déni n’est pas total car il y a clivage du Moi, c’est-à-dire co-existence de savoirs et de croyances. Dans les perversions, les pulsions partielles se satisfont dans la réalité. Par exemple, l’exhibitionniste triomphe de la castration par son comportement. Le pervers ne sort pas de l’Œdipe et régresse au stade précédent qui lui est plus valorisant pour plusieurs raisons. Soit parce qu’il a un père castrateur, soit parce qu’il a une expérience infantile de séduction active.
Dans le cas d’une mère castratrice qui, soit condamne toutes les caractéristiques masculines, soit se moque ou interdit les fantasmes infantiles, soit encore collabore à l’édification de ces fantasmes, le garçon ne pourra qu’échouer dans toutes ses activités viriles car ses échecs seront vécus inconsciemment comme une punition. Chaque échec devant le renforcement des suivants. On peut avoir alors un homme qui n’a pas pu obtenir d’érection au cours de son premier rapport sexuel devenir impuissant en devenant auto-observateur de sa performance. L’anxiété d’échec pourra déboucher sur bien d’autres pathologies sexuelles.
Chez la fille
La fille découvre la différence des sexes en remarquant que les garçons ont quelque chose qu’elle n’a pas. Après une période de négation, elle se persuade que le pénis poussera. Elle attend et essaie de voir et de jouer avec le pénis des garçons (sensation d’avoir). Ses fantasmes tournent autour de son envie de pénis et attribue à son père cette toute-puissance (chez certains psychanalyste, elle le demande à sa mère). Le complexe de castration, chez la fille, n’est pas une angoisse de castration. Il ne la met pas en danger mais lui permet de devenir femme car ce complexe inhibe et limite la masculinité en encourageant la féminité. L’envie de pénis fait place au désir d’avoir un enfant avec le père. Ainsi, la zone génitale est investie et s’accompagne de fantasmes œdipiens.
Le sort de l’Œdipe féminin n’est pas clair chez Freud et divise les psychanalystes (Karen Horney, Mélanie Klein). Mais le plus simple est de penser qu’elle l’abandonne lentement par refoulement parce que le désir d’avoir un enfant du père ou un pénis de sa part n’est jamais comblé.
Mais si elle ne renonce pas au désir de pénis, elle peut vivre un sentiment d’infériorité permanent, pensant « je ne vaux rien, je ne sais rien faire ». Insuffisamment narcissisée, elle ne peut investir dans sa vie affective.
Si elle refuse de ne pas l’avoir, c’est-à-dire que plus que de ne pas y renoncer, elle continue à le revendiquer, la fille pourra souffrir d’un complexe de virilité, car elle prendra une position masculine.
Si l’investissement vaginal ne se produit pas. La fille devenue femme pourra souffrir de vaginisme.
Imaginons encore que le couple parental soit inversé, c’est-à-dire que le père soit faible et que la mère soit phallique, la fille de ce couple n’aura pas envie de phallus et ne pourra pas entrer dans l’Œdipe. Elle refoulera sa sexualité phallique et la libido régressera à des stades inférieurs. Elle pourrait souffrir de vaginisme.
La différence des générations
La différence des sexes engendre le désir du parent du sexe opposé. Par l’interdiction de la réalité de ce désir, les parents marquent la différence des générations. Si l’Œdipe se passe bien, l’enfant comprend qu’il n’épousera pas le parent de sexe opposé parce qu’il est l’enfant de ses parents. La différence des générations se manifeste donc par les droits différents. Le droit des parents et le droit de l’enfant marquent la différence des générations. Cette différence va permettre à l’enfant de prendre sa place d’enfant dans l’arbre généalogique et aux parents de consolider leur place de parents dans ce même arbre.
Si cette différence ne se fait pas, c’est la loi de l’inceste qui ne peut pas être édictée.
C’est le cas des parents qui n’ont pas de sexualité harmonieuse et qui, surtout, n’ont pas la maturité nécessaire pour trouver une solution d’Adulte à cette sexualité non satisfaisante. On peut voir alors apparaitre des situations d’inceste symbolique ou réel qui entraineront d’importants désordres affectifs (manque d’estime, anxiété majeure) et/ou sexuels (anorgasmie, manque de désir, vaginisme) parce que l’inceste est une non acceptation de la différence des générations.
3.L’enfant intériorise les interdits parentaux et sociaux
Freud affirme dans Totem et Tabou (1912) que les deux désirs refoulés présents dans le complexe d’Œdipe (interdit de l’inceste et interdit de tuer son père) fondent la société humaine. Pour Freud, la loi d’exogamie est culturelle et se fonde sur deux tabous fondateurs de la société :
1.On ne doit pas tuer l’animal totem : c’est l’interdit du meurtre
2.On doit éviter les rapports sexuels avec les individus appartenant au même totem : c’est l’interdit de l’inceste.
Mais c’est Lacan qui va expliquer la fonction symbolique du père. Et c’est ce père symbolique qui est le pivot du complexe d’Œdipe. Le père est un symbole, c’est-à-dire un signifiant (reprenant le concept érigé par Saussure en linguistique). Lacan l’appelle le « nom du père ». Le père symbolique est une fonction qui donne au père réel le droit d’être l’amant de la mère et le porteur de la loi, le lieu de la loi.
Le père, troisième personne du triangle, prend sa place en tant que séparateur de la fusion entre la mère et l’enfant en posant la Loi. Cependant, cette loi ne peut exister que par l’existence de la fonction paternelle du père et cette fonction paternelle du père doit exister au préalable dans l’esprit de la mère, avant même que l’enfant la découvre au moment de l’Œdipe.
Avec cet interdit, l’enfant accède au rang sociétal. Il entre dans le monde dont les relations sont structurées en même temps qu’il s’insère dans la famille dont les places sont structurées. Par la fonction paternelle, l’enfant devient libre, avec des droits et des limites à ces droits. Il pourra disposer de lui-même et pourra construire son individualisation, en s’engageant dans la recherche d’objets affectifs de plus en plus éloignés de l’objet initial.
Lacan développe également les effets de la forclusion de la fonction paternelle (le Nom-du-Père) sur le langage et la jouissance. Il compare l’espace du signifiant, c’est-à-dire l’espace de l’inconscient) avec un espace typographique. Il y a des lignes, des mots, des lettres. Si cet espace n’a pas de règle d’écriture, pas de loi, on y trouve n’importe quoi et on ne peut rien comprendre. La fonction paternelle ordonne la chaine des signifiants comme la règle d’écriture ordonne la typographie. Si ce signifiant que Lacan appelle le Nom du Père manque à la chaine des signifiants, c’est la folie. La carence du père symbolique peut faire surgir des troubles graves dans la constitution et le dépassement de l’Œdipe. À l’adolescence, comme il y a réactualisation des conflits infantiles, on retrouve les signes d’une entrée dans la psychose.
Si cette loi a été transgressée ou si elle a été fantasmée de façon massive, on peut soit trouver des cas d’anorgasmie coïtale due à la peur de voir apparaitre un désir incestueux, soit, chez la femme, des cas de masochisme expiatoire, soit, chez l’homme, des cas d’anxiété de démasculinisation.
La Loi du Père fait sortir l’enfant de l’Œdipe. Mais même refoulés, le désir incestueux et le fantasme du meurtre ne perdent rien de leur virulence et sont toujours là actifs dans l’inconscient. La loi de la prohibition de l’inceste donne à notre inconscient son lieu, sa structure.
4.L’enfant se construit un idéal du Moi qui permet l’apparition du Surmoi.
L’enfant dépasse son complexe d’Œdipe en identifiant ses parents, en acceptant leurs exigences. Cela veut dire que l’identification avec les parents et l’acceptation de leurs exigences prennent la place des désirs œdipiens. Le Surmoi se structure ainsi à partir de la loi du père pour former avec le moi une partie du Ça.
Le Surmoi a une double facette, celle des interdits et celle des pulsions, c’est-à-dire une fonction moralisatrice et un caractère pulsionnel, sadique (chez Klein), obscène (chez Lacan). En effet, le surmoi peut se diviser entre « l’idéal du moi » qui représente les valeurs et les idéaux, sorte de modèle parfait du moi et « l’instance critique » qui porte les règles et les interdits, sorte de conscience morale pour le moi.
Or, s’il y a, au stade phallique et en particulier dans le complexe d’Œdipe, quelque chose de fondamentale pour l’être humain en devenir, c’est-à-dire, quelque chose qui a une très forte influence sur l’ensemble de la psychopathologie, c’est bien cette instance du Surmoi.
Le double visage du surmoi dérive du fait que l’idéal du moi a fait tous ses efforts pour refouler le complexe d’Œdipe. Donc, plus le complexe d’Œdipe a été fort et plus son refoulement s’est produit rapidement, plus sévère sera ensuite la domination du surmoi sur le moi comme instance morale et comme, chez certaines personnes, comme sentiment de culpabilité inconscient. Le surmoi pour Freud est bien le représentant du monde extérieur, la réalité qui se pose en mandataire du monde intérieur, le Ça. Les conflits reflèteront l’opposition entre le monde extérieur et le monde intérieur.
Des jugements parentaux particulièrement forts ou des jugements surmoïques agressifs peuvent entrainer une culpabilité qui, vécue en continu, maintient ce sentiment par une énergie psychique importante. La conséquence peut en être la dépression du jeune enfant, de l’adolescent ou de l’adulte. En effet, si le surmoi œdipien menace l’enfant d’un retrait d’amour et d’estime comme punition d’une faute accomplie, pensée, fantasmée, le surmoi menace de s’effondrer, créant la dépression.
Le sentiment de culpabilité sur la sexualité peut entrainer divers troubles sexuels, tels que l’anorgasmie, le manque de désir, le vaginisme …
L’Œdipe est une crise primaire et ce temps particulier a la même valeur que la crise d’adolescence qui jouera une fois encore les mêmes problématiques psychiques autour de l’autonomie, la différenciation, l’identité, mais avec un corps qui sera alors biologiquement adulte et avec une sexualité génitalisée.
Mais plus que pour tout autre manifestation psychique du développement, le complexe d’Œdipe a également une place privilégiée car primordiale dans l’ensemble du développement libidinal. En effet, même si les stades précédents se sont ‘ mal passés », qu’il reste encore des conflits au sujet de l’alimentation, du sommeil et de l’apprentissage de la propreté, un complexe d’Œdipe qui se résout correctement peut être l’occasion d’une réussite puisqu’il rejoue sous une autre forme la même problématique de la séparation. Les parents font comprendre à l’enfant que sa vie est à l’extérieur
*Je dis qui apparait sans entrer dans le débat entre les psychanalystes freudiens, kleiniens ou lacaniens qui ont une théorie différente sur cette instance.
Bonsoir,
Je voulez me renseigner sur le Complexe d’œdipe a l’age adulte, ou plutôt sur le complexe d’œdipe non résolu..
Une personne étant dans cette situation, que doit-elle faire pour pouvoir finir ce complexe et aller de l’avant ?!
Ma question est très vague j’en suis consciente..
Il y a plusieurs réponses possibles. Soit cette personne consulte un psychanalyste, soit elle consulte un psychologue pour travailler sur son génogramme ou sur le malaise engendré sur cet état de fait.
Bonjour, je suis en couple depuis 1 an, et je comprends peu à peu que ma belle-fille n’a pas fait son Oedipe. Je sais aussi de par ma belle-mère qu’elle est à l’origine de nombreuses ruptures amoureuses de son père. Durant les premiers mois de notre relation, ma belle-fille était en couple, elle contactait très rarement son père et on ne la voyait presque pas. Depuis qu’elle est séparée, elle semble vouloir s’accaparer son père, elle l’appelle et lui laisse des messages remplis de mots d’amour. Elle me donne même l’impression d’être manipulatrice. Quant à moi, elle m’esquive aussi souvent que possible…. et ne m’évoque jamais dans ses conversations téléphoniques.
Malgré nos sentiments, j’ai peur que peu à peu, elle ne réussisse à nouveau à le séparer de moi, comme elle a pu le faire dans le passé avec les autres. Quelle attitude dois-je adopter avant qu’il ne soit trop tard ? Dois-je évoquer le sujet avec lui ? J’ai peur qu’il pense que je sois jalouse d’elle… alors que ça n’est pas le cas. Je voudrais juste qu’elle ne gâche pas tout entre nous. Je suis inquiète. Merci
Peut être est il intéressant effectivement de parler avec son père de l’impression que vous avez afin de connaître son point de vue et de lui faire part de votre peur.
Dans le cas d’un couple de parents homosexuels (hommes ou femmes), l’enfant ne peut donc pas faire son oedipe non ? Peut-il magré tout le faire grâce à des référents extérieurs ? Etre élevé par deux parents de même sexe peut-il lui causer des troubles psy une fois adulte (même s’il s’agit de bons parents) ?
Si bien sur à moins que les parents vivent sur une île déserte .
Bonjour,
Je suis etudiante en psychologie, j’ai de gros soucis de manque de confiance en moi. Récemment j’ai parlé à ma mere concernant ma complicité avec mon pere etant petite et elle m’a repondu que je n’ai jamais été proche de mon pere. J’en ai donc conclu que je n’ai pas dut avoir de periode Oedipienne et que mon manque de confiance en moi venait de là. Ma psychologue m’a fait comprendre que ceci avait peut être un lien. Pensez vous que j’ai mal interpreter ses paroles ou est ce possible
Difficile de trancher sans connaitre votre environnement et votre histoire. Mais tout est possible.
Bonjour,
J’essai de lire votre texte mais je suis tres chiffonnée.J’ai le souvenir étant petite d’avoir eu la connaissance du plaisir masculin.A ce que je constatais par mon entourage les hommes et les garçons pouvaient avoir du plaisir avec leur sexe.Je ne savais rien de ce qu’il en était pour les filles et j’ai tres longtemps pensé que je n’étais pas une vraie filles(les autres filles ne peuvent pas avoir de plaisir toute seule pensais-je alors).J’ai longtemps pensé que j’étais un garçon puisque comme eux je pouvais avoir du plaisir.C’est tres tard que j’appris l’existence de la masturbation féminine vers 13 14 ans.Je crois me souvenir qu’à ce moment là je me sentie un peu soulagée.
C’est tres important pour moi ce que j’écris ici et dans mon entourage c’est difficile d’en parler sereinement.Pouvez vous me répondre…..Ma vie d’adulte a été tres difficile avec de nombreuses dépressions meme si la pschanalyse n’est pas une panacée elle peut aider un petit peu
merci
Oui, je comprends parfaitement. La masturbation féminine existe depuis toujours bien sur, mais ce n’est que depuis peu de temps qu’elle a une existence réelle pour tout le monde. Cependant, pour beaucoup de femmes encore, c’est une pratique qui n’existe pas et à laquelle, elle ne participe pas.
Bonjour,
Je suis actuellement en 2 ème année de psychologie, et j’ai une question qui me taraude… Aucun ouvrage ou article que j’ai pu consulter ne m’aide à y voir plus clair, je me permets donc de vous écrire car vos articles sont très bien expliqués, et ce de façon simple et accessible.
J’ai des cours de psychopathologie, et je ne comprends pas du tout dans la personnalité obsessionnelle, la théorie freudienne de la fixation/régression au stade sadique anal… Pourquoi le stade Anal en particulier? Pourquoi l’ajout du sadisme? Pourquoi régresser? Quel rapport avec les névroses obsessionnelles? Enfin, tout ça pour dire que je n’ai vraiment pas compris ce passage…
J’espère de tout cœur que vous pourrez éclairer ma lanterne,
Dans l’attente de votre réponse,
Cordialement
Léa
Je m’intéresse depuis quelques mois à la psychanalyse. J’avoue être impressionné par la qualité et la clarté de votre écrit. Les textes "usuels" ne sont pas toujours facilement accessibles aux néophytes. Merci pour votre blog et votre manière de retranscrire cette science qui demande – pour y accéder – un certain degré d’abstraction.
Heu .. Voilà un compliment qui me va droit au coeur ! Merci
Bjr , j’ai 40 ans et vient de découvrir que je n’ai pas fait d’Œdipe car j’ai une mycose vaginale , que j’ai eu il y a 2 ans aussi et pour mes 2 grossesses il y a 13 et 10 ans , que cela signifie t’il ? j’ai un père pour qui ses ( 3 ) enfants ( dont une sœur jumelle ) pour qui ns ne sommes pas dignes d’intêrét et encore moins de considération . Il a adopte et a tjs adopté le même comportement avec notre mère ( mon frère est parti vivre à 500 kms ) C’est un père dont la mentalité s’est arrêté aux années de son enfance , 40-50 , aucune violences physiques mais méchancetés verbales , dévalorisation totale , aucun bruit autour de la table qd on mangeait , un climat de terreur , imbu de lui-même , fier , orgueilleux … ma mère n’est jamais intervenue pour prendre un quelconque parti ou défense … il y a longtemps que j’ai fait le deuil de mon père , ce mot n’avait alors aucune signification pour moi mais les choses bougent de part un travail de magnétisme ( je sais que mon pèr vouerait une haine des femmes , il avait un aîné de 6 ans , qui est décédé à l’âge de 12 ans , il avait donc 6 ans , et il en aurait voulu à sa mère , pourtant aucun rapport , car son frère fut renversé par une voiture en 52 ) pouvez-vs m’aider à y voir + clair , merci .
Je peux difficilement vous aider par une simple réponse à votre message très émouvant. Je ne peux que vous conseiller d’aller consulter un professionnelle pour tourner la page de ce passé qui vous encombre encore. Merci à vous d’avoir posté votre expérience.
C’est très bien détaillé, assez pointu mais pas inaccessible. J’ai encore appris et compris…
J’ai aussi été confirmée dans mes conviction.
Merci.
Oh merci pour ce retour de lecture. Bonne journée à vous.
par ailleurs, bravo pour votre blog, les idees sont exposees de facon tres claires et compréhensibles.
J ai un problème avec ma fille qui a la cinquantaine .. quand elle était petite son père ne l a jamais contrariée ,des qu elle était frustrée elle piquait une crise , à 18 ans elle écrivait .. » j ai honte d être sortie du ventre de ses cons . »etc ..A 28 ans elle a dit a son père devant moi : « tu ne peux pas la balancer cette vieille connasse ,tu vois bien que tu es malheureux avec elle ,tu ne l’a baises pas etc « il faut dire que mon mari abandonne par sa mère a tjr été incapable de donner un cadre à ses enfants , c était un faible ..et moi ayant eu également une enfance difficile ..a 15 ans ,je me suis attachée à cet adolescent de 15 ans aussi ..et me suis aperçue au fil du temps qu il avait été mon 4 ieme enfant ..Très gentil mais incapable de me soutenir , j ai dû galérer seule pour affronter toutes les difficultés de la vie .
.Actuellement mon mari est très malade et ma fille qui le vit très mal raconte que je ne veux pas lui donner des nouvelles ,alors que je lui en donne ts les jrs ,elle envoie des messages à son père pour lui dire « qu il est un poids pour moi ! « Sa « maladie » a elle ..( (mais finalement les professeurs se sont tous trompés dit – elle ! j ai choisi ( moi sa mère ) cette opportunité ..(qu elle soit malade ) pour couper toute communication av elle ! et ne pas lui donner des nouv de son père …Elle m avait déjà enterrée lui dit – elle ..mais voilà manque de pot pour elle ..je suis bien vivante ! et c est une bonne nouvelle pour toi ! »
Mon mari parkinsonien est hospitalisé et ne peux plus lire ses messages heureusement ! mais ils l ont souvent bcp perturbé ..Après avoir lu ça ( alors que ts les jrs en rentrant de l hôpital ,je lui donnais des nouvelles ) j ai arrêté de communiquer av elle ..Elle nous a gâchée la vie avec ça et ne se remettra jamais en cause bien sur .
.Merci de me dire qu elle attitude a avoir devant cette situation
.
Bonjour,
Difficile de répondre car même si votre message est explicite il manque beaucoup de paramètres. Un psychologue aide plus qu’il ne conseille. Les conseils sont très subjectifs et ne sont valables que pour une seule personne. Tout dépend de tellement de choses. Votre situation est délicate et certainement pas facile à vivre. En allant consulter un psychologue vous pourriez vous apaiser et mettre à distance cette situation malheureuse