En psychogénéalogie, les liens du sang ne sont pas les plus importants, car souvent, ce sont les liens émotionnels qui tissent la toile de notre héritage.
Les parents, grands-parents, leurs conjoints, leurs ascendants, les différentes lignées fraternelles, les parrains, marraines, les amis proches de la famille … tout ce monde qui tourne dans et autour de notre arbre, forme un tout car tous ont une influence émotionnelle dans notre vie.
La reconnaissance de ces dimensions émotionnelles nous permet de comprendre les liens tissés sur l’arbre dans un fonctionnement subtil et invisible de l’inconscient familial qui influe sur notre vie quotidienne.
Chaque détail est important, les moments de joie et les moments de tristesse, les métiers choisis ou non, les noms, les prénoms, les dates, les ententes et les conflits. Tous ces éléments sont des indicateurs précieux des liens qui engendrent des résonances entre le passé et le présent. Toutes ces éléments sont actifs en nous, et ces souvenirs sont autant d’émotions conscientes et inconscientes.
La souffrance, le malaise présent est très souvent créés à partir des non-dits, des secrets familiaux qui renvoient à des sentiments de frustration, d’abandon, d’injustice que nous prenons sur nos épaules même s’ils ne nous appartiennent pas en propre. Travailler sur l’arbre, nous permet de comprendre qu’ils appartiennent à ceux là mêmes qui ont tissés ces liens émotionnels.
Nous sommes tous originaires d’un tissage familial, social et culturel dont les fils portent l’empreinte des mémoires, de toutes les réalités qui se confondent et rencontrent nos expériences particulières. Comprendre les motifs de cet inconscient émotionnel nous permet de vivre le moment présent et de prendre conscience des croyances qui nous bloquent dans nos projets présents.
Le travail en transgénérationnel est un moyen de transmuter notre passé ancestral, de rétablir l’harmonie intérieure et extérieure de notre environnement. La rencontre avec nos racines nous permet d’établir une relation avec nos ancêtres et d’accepter d’être momentanément déstabilisés par eux car ce travail est aussi le carrefour entre le visible et invisible, le conscient et l’inconscient.